« A l'origine du monde, j'ai trouvé les pierres. »Roger Caillois
Ces Lapidaires Orphiques sont ici montés en graphiques actifs émetteurs d'ondes de forme. (voir la série des Graphiques actifs)
Pour la composition de ces Lapidaires, je me suis reposé essentiellement sur la collation de textes de minéralogie antique, d'écrits portant sur les peuples à Chaman, ou encore sur des livres de lithothérapie (soins par les cristaux) en vogue depuis le mouvement New Age.
Dans l'antiquité, les lapidaires, en tant qu'opuscules de minéralogie médico-magique, attribuaient un rôle aux cristaux dans la destinée humaine. Ils traitaient des propriétés physiques, médicales et talismaniques des pierres, renvoyant à la théorie des chaînes et des sympathies.
Mais ce courant n'est pas né à l'époque hellénistique. La croyance aux vertus magiques des gemmes semble aussi vieille que l'humanité. La tradition judéo-chrétienne a donné à la littérature lapidaire des œuvres importantes, notamment dans l'Exode, où le pectoral du grand-prêtre hébreux est orné de douze gemmes actifs.
En Amérique du nord et du sud, en Australie, en Asie du sud-est et ailleurs, les chamans accordent un importance particulière aux cristaux. Leur utilisation très répandue dans le chamanisme s'étend sur des milliers d'années. (Mircea Eliade, Le chamanisme)
Le goût pour les cristaux était déjà prononcé au Paléolithique. Nos ancêtres recherchaient les cristaux non pas seulement pour leur éclat, mais parce qu'ils semblaient attacher à leur possession un pouvoir médico-magique. (René de Saint-Perier)
Paru dans Le surréalisme, même (n°3, automne 1957), « Langue des pierres » d'André Breton développe l'idée d'une « minéralogie visionnaire » qui agirait sur l'esprit à la manière d'un stupéfiant et rendrait extra-lucide.
Ces Lapidaires Orphiques sont ici montés en graphiques actifs émetteurs d'ondes de forme. (voir la série des Graphiques actifs)
Pour la composition de ces Lapidaires, je me suis reposé essentiellement sur la collation de textes de minéralogie antique, d'écrits portant sur les peuples à Chaman, ou encore sur des livres de lithothérapie (soins par les cristaux) en vogue depuis le mouvement New Age.
Dans l'antiquité, les lapidaires, en tant qu'opuscules de minéralogie médico-magique, attribuaient un rôle aux cristaux dans la destinée humaine. Ils traitaient des propriétés physiques, médicales et talismaniques des pierres, renvoyant à la théorie des chaînes et des sympathies.
Mais ce courant n'est pas né à l'époque hellénistique. La croyance aux vertus magiques des gemmes semble aussi vieille que l'humanité. La tradition judéo-chrétienne a donné à la littérature lapidaire des œuvres importantes, notamment dans l'Exode, où le pectoral du grand-prêtre hébreux est orné de douze gemmes actifs.
En Amérique du nord et du sud, en Australie, en Asie du sud-est et ailleurs, les chamans accordent un importance particulière aux cristaux. Leur utilisation très répandue dans le chamanisme s'étend sur des milliers d'années. (Mircea Eliade, Le chamanisme)
Le goût pour les cristaux était déjà prononcé au Paléolithique. Nos ancêtres recherchaient les cristaux non pas seulement pour leur éclat, mais parce qu'ils semblaient attacher à leur possession un pouvoir médico-magique. (René de Saint-Perier)
Paru dans Le surréalisme, même (n°3, automne 1957), « Langue des pierres » d'André Breton développe l'idée d'une « minéralogie visionnaire » qui agirait sur l'esprit à la manière d'un stupéfiant et rendrait extra-lucide.